« Migrations » raconte une histoire de zones de transit, de migrations, d’espoirs d’un monde meilleur…
De tout temps des hommes ont pris la route ou la mer pour trouver de nouveaux territoires. Ils veulent s’installer et, vivre mieux que d’où ils viennent. Ces un processus naturel mais de nos jours, il n’y a plus d’espace vide nul part. Donc les migrants sont malheureusement considérés comme des envahisseurs ou des victimes… J’essaye de donner un autre éclairage plus positif bien que satirique.
En route pour Mars
Une « Zone de Transit » viens d’être installée sur la Lune pour permettre aux migrants en provenance de la Terre de préparer leur voyage vers Mars. En effet suite aux terribles catastrophes climatiques (cyclones, incendies, etc…) il y a beaucoup de monde qui veulent profiter du « plan B ». Malheureusement les Martiens ont mis en place des restrictions sur les migrations et il faut donc patienter un peu sur la Lune. Rien de grave les conditions d’accueil sont acceptables et l’ambiance très sympathique…
Stuck in the Transit Zone
Hassan Al Kontar, un réfugié Syrien, a été bloqué pendant plus d’un mois dans la zone de transit de l’aéroport international de Kuala Lumpur en Malaisie parce qu’aucun pays n’est disposé à l’accepter. Il a finalement été recueilli au Canada après une longue migration.
La vague migratoire
Tous les jours des hommes, des femmes et même des enfants partent à l’aventure dans l’espoir de trouver un monde meilleur. La traversée est souvent très dure car leurs embarcations sont frêles. Pour certains le périple deviens catastrophique mais d’autres réussissent et finissent par arriver à bon port. Quand l’on entreprend cette migration il faut avoir de l’espoir (et pas le mal de mer). Qui sont ces migrants ? Des Kalinagos, amérindiens originaires du nord du Venezuela ayant migré vers les îles des Caraïbes vers la fin du IXe siècle ? Des réfugiés Syriens, essayant de rejoindre l’Europe sur des bateaux pneumatiques, au début du XXIe siècle ?
La Bestia
« La Bestia » est un train de marchandise mexicain qui est utilisé par des migrants en provenance d’Amérique centrale ou du sud pour essayer d’aller aux Etats Unis. Le mouvement « underground » est symbolisé par la ligne rose fluo. Les détails du train ne sont pas importants et le paysage est totalement abstrait. 72 x 112 cm. Les connaisseurs auront certainement reconnus une peinture de Malevitch qui est utilisée comme « paysage »…
Première migration
Cette peinture a été essentiellement réalisée avec les mêmes pigments que ceux utilisés à l’époque préhistorique. J’ai cependant ajouté un peu de blanc et de vert artificiel pour augmenter la palette et faire plus naturel… La texture très prononcée est, bien sur, peu visible dans la photo mais constitue un aspect essentiel de cette œuvre. Le symbole « Tectiforme » est relativement peu utilisé dans la préhistoire et est une particularité de l’art pariétal dans un rayon de 8 kilomètres autour des Eyzies-de-Tayac (ex Fond de Gaume).