Convergences Caraïbes 2012 a rassemblé une quinzaine de plasticiens de Martinique, au centre culturel de Fort de France, à la salle de la Véranda de l’Atrium du 21 avril au 5 mai 2012.
Un site est dédié au mouvement « Convergences Caraïbes ». Il contient beaucoup plus d’information que cette page sur l’exposition ainsi que sur les artistes du mouvement. Par contre ma page sur le site CC12 est moins complète que celle ci concernant ma démarche artistique lors de cette exposition collective…
« L’exposition Convergences Caraïbes 2012 présente une nouvelle physionomie d’un ensemble qui change en fonction des artistes qui s’y engagent. Cet événement permet de faire découvrir, dans une juxtaposition hétérogène, mais harmonieuse, un faisceau d’artistes qui participent à la vie de la communauté culturelle martiniquaise et caribéenne. Selon des techniques variées telles que la peinture, la sculpture, la photographie, chaque artiste présente un dispositif attestant de la qualité de son parcours, de sa recherche, de ses œuvres et de son sens de l’art. Selon Jean-Luc Nancy, l’art serait « ce par quoi nous désignons rien d’autre que l’accès partagé à notre commune présence » 2. Présence au monde, à notre humanité et ce faisant, se définit une nouvelle cartographie du lieu caribéen, où convergences et divergences riment. Le digressif, le disparate et la simultanéité de la présentation des œuvres affirment, distinguent, mesurent les écarts et les ressemblances. La périodicité d’une telle exposition convergente pourrait s’instituer en Salon d’art caribéen. » Marie Gauthier
Visite virtuelle:
Vernissage:
Huiles mystico-scientifiques :
Les œuvres sont récentes (2011-2012) et jamais exposées au préalable. Cette série de 5 peintures s’inscrit dans le cycle des “huiles mystico-scientifiques”. Elles permet d’établir une liaison entre l’art des Grands Maîtres et la Science moderne. Les références à Leonardo, Michelangelo, Bouguereau, sont détournées et combinées avec la physique des particules, la génétique, la technologie des communications, et même la théorie algorithmique de l’information. Quel est le sens, la raison, l’explication de ces tableaux ? Je pousse le spectateur à imaginer une trame spatio-temporelle cohérente mais il sent bien qu’une dose de dérision et de déraison est nécessaire pour s’approprier la scène. Répondre aux questions métaphysiques sous-tendues dans les œuvres est une utopie !
La Création de l’Homme était un sujet de réflexion majeur durant la Renaissance. De nos jours, c’est plutôt la Création de l’Univers (et des Particules fondamentales) qui nous amène à réfléchir…
Les connexions sont devenues universelles ! Il n’existe plus d’endroit sur Terre ou les ondes hertziennes ne livrent pas de flots continus d’informations. L’arrivée des technologies de l’information et communication (TIC) est accueillie avec enthousiasme.
Leonard de Vinci a codifié les mesures du corps humain avec son « Homme de Vitruve » pour le situer dans l’Univers. De nos jours la recherche du « Boson de Higgs » est nécessaire pour comprendre cet Univers. Cette oeuvre s’inspire de ses deux démarches. La « Rupture de Symétrie » existe au niveau de la physique des particules et au niveau du physique d’une personne en particulier. Sans cette rupture de symétrie, rien n’existerait.
Inspiré de la Vénus de Bouquereau, cette oeuvre contient de nombreux symboles qui lui donnent une dimension mystico-génétique : l’ADN, le cordon ombilical en forme d’onde, le bouton « play », etc..
En théorie algorithmique de l’information, l’Oméga de Chaitin est un nombre réel défini comme étant la probabilité qu’un programme auto-délimité, dont chaque bit est généré aléatoirement, finira par s’arrêter.