L’exposition solo d’OmorO, « Mettez la main dessus », a eu lieu sur le port de Ploumanac’h en Bretagne du 15 au 21 septembre 2021.
Le thème de l’exposition était la côte de granit rose sans la moindre trace de présence humaine. Le public était invité à s’approprier ces paysages en mettant la main dessus au sens propre et figuré. L’objectif était de faire prendre conscience de l’invasion de l’homme dans cet environnement merveilleux. Certes cette côte est mieux protégé que la côte d’azur mais néanmoins il n’y a presque plus de paysages inhabités.
L’exposition présenta également d’autres œuvres plus conventionnelles réalisées en Bretagne et ailleurs (Martinique, Bermudes). Par ailleurs, la bédé « Les aventures du méchant virus », réalisée par l’artiste en 2020-21, était aussi disponible en version « collector » (version numérotée, signée et qui peut inclure une planche originale de la bédé)
Voici la présentation de l’exposition dans le catalogue et dans la presse :
Avez vous déjà rêvé de mettre la main dessus un joli petit bout de la côte de granit rose ?
Grâce à cette exposition, tout le monde peut prendre possession d’un espace vierge de toute trace humaine. Pour cela il suffit de choisir son paysage favori parmi les aquarelles exposées et aussi une couleur correspondant à votre personnalité. L’artiste se charge alors des formalités consistant à déposer l’empreinte de votre main sur le tableau. Vous devenez donc propriétaire de cet espace (virtuel) que vous pourrez accrocher dans votre salon pour rêver. Afin de donner priorité aux Bretons l’exposition à lieu hors saison touristique mais, bien sûr, tout le monde est bienvenu.
La fameuse « côte de granit rose » située entre Trébeurden et Perros Guirec (Côte d’Armor, Bretagne) est habitée par l’homme depuis la préhistoire. Pendant des siècles l’endroit était relativement peu peuplé, principalement par des pécheurs et des agriculteurs. De nos jours, c’est devenu un lieu de villégiature très prisé ou les résidences secondaires, les chambres d’hôtes et les campings-cars pullulent. Il est loin le temps des espaces sauvages non occupés par l’homme ! Par ailleurs, cet endroit merveilleux du point de vue des paysages a inspiré de nombreux artistes à toutes les époques.
L’exposition présentera également d’autres œuvres plus conventionnelles réalisées en Bretagne et ailleurs (Martinique, Bermudes). Par ailleurs, la bédé « Les aventures du méchant virus », réalisée par l’artiste en 2020-21, sera aussi disponible en version « collector » (version numérotée, signée et qui peut inclure une planche originale de la bédé).
Voici une visite virtuelle de l’exposition :
Pendant toute la semaine il y a eu environ 300 visiteurs, de nombreux randonneurs sur la GR34 qui passe par là, et aussi des amateurs d’art qui vivent dans le coin. La grande majorité à trouvé l’exposition très agréable avec comme principale commentaire : « C’est très beau, merci ».
Par contre le concept de mettre la main dessus une œuvre, n’a pas été très populaire bien que divertissant ! Les acheteurs on en effet préférés garder le paysage vierge de toute trace humaine. Dans une certaine mesure, cela me réconforte de constater qu’il y a plus d’amateurs d’un art qui est juste « beau » sans avoir besoin d’être « conceptuel ». Cela s’inscrit dans la démarche du mouvement « Art Résilience » dont je suis membre…
Promotion de l’exposition :
Les trois principaux journaux de la région (Ouest-France, Le Télégramme, Le Trégor) ont bien couvert l’événement. La ville de Trégastel a aussi bien annoncé cette exposition, d’un part sur son site web et d’autre part dans le newsletter envoyé par courriel et imprimé en 300 exemplaires. Merci à M. Bruno Lamer, le responsable communication de la mairie. L’office du tourisme de la Côte de Granit Rose à aussi jouer le jeu en faisant une bonne promotion de l’expo. Il y a eu par ailleurs de nombreux liens vers l’exposition sur divers sites touristiques.
Enfin une affiche a été posée dans de nombreux endroits à Trégastel, Perros Guirec, Lannion, Pleumeur Bodou et Trébeurden.
Cette affiche, imprimée recto-verso, a aussi servie de mini catalogue de l’exposition après être pliée en quatre.